INSÉCURITÉ À KRIBI : LES FÉLICITATIONS DU GOUVERNEUR DU SUD AUX ESIR DE KRIBI
Après avoir tenu une réunion de sécurité dans la ville balnéaire, l’autorité administrative s’est rendue dans les locaux de ce corps d’élite de la police pour lui apporter son soutien moral.
La rédaction
200. C’est la moyenne d’appels quotidiens reçus par les agents de l’Equipe Spéciale d’Intervention Rapide (Esir) de Kribi. Si dans ce nombre plus de la moitié est fantaisiste, le tiers ou le quart concerne des sollicitations réelles des citoyens en danger ou victimes de menaces, d’agression, de vols, d’arnaque, etc. La demande est forte et pressante. Coordonnateur de ce corps d’élite dans le chef-lieu du département de l’Océan, le commissaire Mvilongo Ondoa Landry semble être débordé ; lui qui se rend au bureau à 7h et y reste jusqu’à minuit tous les jours. Le travail bien organisé malgré une faible logistique (un seul véhicule d’intervention pour quadriller toute la ville) produit cependant des fruits. Ce qui fait observer une régression de la criminalité à Kribi.
Les faits les plus palpables à date c’est le démantèlement d’un grand réseau de trafic de stupéfiants et de commercialisation de chanvre indien qui implique des personnages insoupçonnés parmi lesquels des expatriés. Les circuits de vente de ces drogues sont stoppés grave aux opérations coups de poing des éléments des ESIR. En note également des faits de cybercriminalité etc...
En séjour dans la ville de Kribi, le patron administratif de la région du Sud, Felix Nguele Nguele, après avoir tenu une réunion stratégique de sécurité portée sur la grande criminalité, la protection des biens et des personnes et, surtout, sur le néo phénomène des coupeurs de route sur nos axes nationaux, a tenu à se rendre dans les locaux de l’Esir jeudi dernier. Cette visite inopinée fait suite aux nombreux échos favorables qui lui sont parvenus concernant le travail abattu par le commissaire Mvilongo Landry et ses éléments. Les témoignages recueillis auprès des citoyens abondent dans le sens de la satisfaction et de l’assurance d’être davantage en sécurité. « Mais je suis convaincu que l’insécurité régresserait encore si ces gens avaient un deuxième véhicule de patrouille. Car le seul qui est là ne leur permet pas de couvrir toute la ville. Pendant qu’ils sont en patrouille à Mpangou par exemple, les malfrats opèrent à Nziou » déplore Zakaria, conducteur de moto taxi. Conscient de cette faiblesse qu’il a lui-même remarquée, le gouverneur du Sud, non sans saluer le travail et booster le moral de cette police spéciale, a promis de plaider auprès de la haute hiérarchie sécuritaire aux fins d’un renforcement de la logistique et, si possible, de la ressource humaine.
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