TRAFIC ILLICITE DU CARBURANT FRELATÉ: Norbert BELINGA DEMENT LES INFORMATIONS ACCUSANT SES UNITÉS DANS LE TRAFIC

 La Douane dement l'information faisant état de l'implication de certains de ces éléments. Le chef Secteur Douane Sud II, Mr Norbert BELINGA s'inscrit en faux sur l'implication des éléments de la douane dans le trafic illicite du carburant à kribi. Répondant aux questions de la rédaction centrale du journal en ligne LA PLUME INFO, il précise que la Douane reste engager dans une lutte acharnée contre ce trafic à kribi.

 

Il est 8 heures 30 minutes, le lundi 27 Mars 2023. Un incendie s'est déclenché dans le village des pêcheurs de Londji plage. Dès dégâts en matériel importants, donc une chambre froide et prêt d'une dizaine de  domiciles réduits en centre. Selon des informations recueillies sur place, tout part d'une mauvaise manipulation du carburant frelaté dans un magasin fictif. Un opérateur tapis dans l'ombre faisait la vente illicite du carburant frelaté, en détournant la vigilance des forces de maintien de l'ordre. Selon nos sources d'informations, cette vente illicite date de très longtemps. Jusqu'à présent, personne n'a osé donner la source de ravitaillement de ce ressortissant de la partie Ouest du pays. Celui-ci a prit la fuite, pendant que trois de ces collaborateurs ont été interpellés par les éléments de la police. 

Sur cette affaire, certaines informations affirment l'implication des éléments de la Douane Secteur Sud II dans ce trafic. Informé de la situation, la patron de cette unité M. Norbert BELINGA, s'est confié à la presse pour démentir formellement ses accusations qui veulent tout simplement ternir l'image de la Douane Camerounaise qui pourtant ne ménage aucun effort pour lutter contre tout sorte de trafic illicite etc.. 

 Bonjour M. Norbert BELINGA. Que répondez-vous à ces accusations ?

Je déments formellement, que les éléments de la Douane font partie de ce trafic de carburant frelaté. Il y a eu un incendie qui s'est produit dans une localité de kribi, donc londji, et la justice s'est saisie des faits. L'enquête suit son court. C'est un fait qui a permis de révéler qu'il y avait du carburant en contrebande dans un entrepôt. Nous menons ensemble,  en suivant les enquêtes judiciaires, afin que les responsabilités soient établies. Donc , je défends forcément que l'administration de la Douane sois impliquée, ainsi que ces éléments là. 

 Avez-vous des équipes sur le terrain pour des cas de contrebande dans ces localités là ?

Ce que je dois dire de façon générale, est  que, le Secteur des Douanes du Sud Il dispose d'une unité spécialisée.  Un groupement actif qui est chargé de la coordination des actions de lutte contre la contrebande et trafic illicite. Et au sein donc de ce groupement actif, vous avez une subsdivision active qui en elle-même composée de deux brigades mobile, une à kribi 1er et l'autre à kribi 2eme. Nous mettons donc en œuvre un plan de surveillance de toute la zone maritime, afin de faire échec au opération de trafic illicite où de contrebande. 

 Ce qui signifie que vos éléments n'ont rien à y voir avec le trafic du carburant ?

Notre action est en matière de protection de la société de lutter contre les grands trafic et contrebande de diverses natures. Raison pour laquelle, nous avions mis en place une organisation qui est coordonnée par le groupement actif. Ce groupement actif, dans cette coordination, rassemble à la fois des moyens matériels et des ressources humaines. Et nous additionnons ses moyens et ressources humaines avec la recherche du renseignement opérationnel pour permettre d'avoir des informations, afin de mener à bien cette lutte contre le trafic de drogue, et de toute nature. 

Monsieur le Chef Secteur, comment les trafiquants ont pu tromper la vigilance de vos éléments plutôt bien organisés dans cette lutte ?

Non! L'activité ne se porte pas très bien. Elle connait des posées épisodiques. Puisqu'il s'agit d'une action permanente de contrebandiers et contre laquelle nous mettons en œuvre des moyens de surveillance, des moyens opérationnels. C'est une action permanente. Nous mettons en place des actions pour barer la route à ce trafic. Ce que je voudrais dire, c'est qu'il ne faut pas montrer en epeigne, un fait divers, qui s'est produit avec pour motif d'apporter des conclusions générale, sur le trafic qui pourrait se dérouler ici. La situation est maîtrisée du point de vue de la surveillance, mais également, et puisque le phénomène monte en puissance, nous avons demandé des moyens supplémentaires à la hiérarchie et ces moyens sont en attente des dotations par la direction générale des douanes. 

Mr le Chef Secteur. Est-ce pour dire que ceux qui ont propagé de telles informations, veulent tout simplement ternir l'image de la douane Camerounaise ? 

C'est la raison pour laquelle, je dément formellement ces informations, et je rappelle qu'il s'agit d'un faits uni isolé sur une période d'activité de plus de 5 ans. Un faits isolé ne peut donc pas emmener à une conclusion générale.