Violation des droits de l'homme : Les éléments de l'ESIR KRIBI molestent un citoyen à Sang.


TAKAM HARDY perd totalement la vue avec son œil droit après avoir subi un traitement inhumain infligé par plus de 5 éléments de l'équipe spéciale d'intervention rapide (ESIR). 

C'est un jeune homme totalement défiguré que nous pouvons voir sur cette image prise une journée après les faits. Son œil droit presque fermé, et sur son corps, des traces d'une bastonnade sans merci. Les faits se déroulent un mercredi 27 novembre 2024, alors que sieur TAKAM HARDY était dans son lieu de service,  gérant d'un motel (Noël Confort), situé face au stade municipal d'Afan Mabé Kribi. C'est ainsi qu'il reçoit pour la première fois la visite de deux individus l'accusant de vol des cases de carreaux à l'agence de voyage Transcam. La victime a présenté toutes les preuves (bordeaux d'envoi) qu'il s'agit plutôt d'une expédition faite par son frère aîné depuis Yaoundé. Ses interlocuteurs ne font pas digérer l'affaire, l'un d'eux fera ensuite venir une équipe ESIR. Arrivés sur les lieux, les éléments de l'équipe spéciale d'intervention rapide ESIR ont interrogé le monsieur qui tenait toujours le même langage, qu'il ne s'agit pas d'un vol. Pour plus d'informations, le chef d'équipe reçoit l'ordre de conduire sieur TAKAM HARDY au poste pour exploitation. Ce qui ne va pas bien se passer, car il aurait refusé d'obtempérer. C'est ainsi qu'il se fait violemment tabasser par ces éléments de ESIR, jusqu'à le traîner menotté ( peut-on voir dans la vidéo des caméras de surveillance). 

Arrivé au poste, le jeune homme sera à nouveau interrogé et il en ressort qu'il est innocent des faits qui lui sont reprochés. Le plaignant quant à lui aurait pris la fuite après avoir découvert que  les cases carreaux ne lui était pas destiné. 

Conduit de toute urgence à l'hôpital régional annexe de Kribi, TAKAM HARDY va rapidement être pris en charge, et le bilan fait état de traumatisme, son œil droit désormais hors usage. Il aurait fait des crises épileptiques à plusieurs reprises. Un certificat médical d'une invalidité de 21 jours signé par un médecin lui a été servi.

Approché par la rédaction, l'ESIR dit avoir été induit en erreur par le plaignant qui lui ne détenait aucune preuve de ses accusations. À Transcam également, aucune trace ne prouve que sieur TAKAM HARDY était le voleur des cases carreaux, mais plutôt le propriétaire. 
Selon nos informations, c'est un employé de Transcam qui aurait donné l'identité de la victime ainsi que son lieu de service. 

Une plainte contre les auteurs de cette bavure policière a été déposée auprès des juridictions compétentes par la famille de la victime. Même si les auteurs reconnaissent leur erreur en demandant pardon à la famille ainsi qu'à la victime et souhaitent un arrangement à l'amiable. 

Une situation de plus et de trop qui oblige à inviter ceux qui sont censés nous protéger au respect des procédures. Cela se présente comme une violation grave des Droits de l'homme. Ce qui doit être sévèrement puni, comme l'indique le nouveau Code pénal, pour que cessent de tels agissements dans l'avenir.

Commentaires

  1. Seigneur. On va se cacher où dedans ce pays, où ceux qui sont censés nous défendre sont ceux là même qui nous agressent ?

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  2. Ceux ki sont censés nous protéger sont devenus nos bourreaux😭

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