Honorable NGO ISSI MBOCK

 



 << Il faut exorciser tout le système pour aboutir à un développement qui se veut durable>>

Propos recueillis par Patrick NZOUE 

  Le Député au parlement Camerounais pour le compte du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) prenant part à l'atelier de validation du rapport de l'étude par l'évaluation du niveau internalisation et d'application effective des principes et des exigences de développement durable dans les politiques sectorielle au Cameroun, est resté sur sa soif. Au terme de cet atelier, le PCRN reste préoccupé par l'amélioration des conditions de vie des populations. 


  Pourquoi selon vous le processus traîne-t-il encore au Cameroun ?

Ce qui coince, c'est qu'il est difficile de travailler sur les objectifs définis par d'autres personnes. Il faut toujours prendre en compte les spécificités locales. Nous avons eu l'habitude de le dire, que tout développement qui ne met pas l'humain au centre de ses préoccupations est un développement assez mitigé. La lourdeur sur l'implémentation des objectifs de développement durable (ODD) peut s'expliquer par le fait que tout développement doit être centré surtout pour nous pays africains qui avons certaines particularités sur l'humain. C'est la raison pour laquelle pour le PCRN, l'humain est au centre de nos préoccupations. Le développement qui concerne les êtres humains, doit être participatif, et inclusif. Donc, ce qui est visible aujourd'hui n'épouse pas ces critères là. Ce qui rend l'implémentation difficile. 

 Quel regard portez-vous à ce sujet ? 

Nous pensons que pour pouvoir parler de développement au Cameroun, il faut résoudre un certains nombre de problèmes qui ont été hérités avec la colonisation. D'autres facteurs qui se sont imposés à nous notamment la démocratie et bien d'autres... Il faudrait qu'on commence par un véritable dépouillement de tous ces maux, qui nous maintiennent captifs et nous empêchent vraiment d'aller vers l'émergence. Il faut également exorciser un bon nombre de secteurs Pendant les travaux, il ya ceux qui sont victimes de la spoliation des Terres. Il faudrait que les autochtones aient un véritable statut qui doit être pris en compte et considéré. Les Camerounais doivent se connaître. Ce sont des basses classes qu'on a tendance à ignorer. Et lorsque qu'on parle de se connaître, c'est écrire notre contrat social. Si vous regardez dans les zones en guerre et donc la partie anglophone du pays, même dans l'Extrême-nord, vous verrez que la plupart de ces conflits, ont pris un essor qui témoigne d'un malaise qui a prospéré et qui nous a conduits à celà. Et ce malaise prend sa source du  fait que les camerounais ne se connaissent pas encore. Il faut écrire notre contrat social. C'est considérer l'existence d'un certain nombre de choses; cette existence est l'appartenance à un territoire, à une communauté. Voilà un peu ce qu'est le PCRN et c'est la raison pour laquelle nous avons dans notre projection, édité dans un livre la pensée profonde de notre parti, sur le comment est-ce que nous allons poser ces objectifs de développement durable, que nous avons conçu et consigné dans un ouvrage que nous avons appelé le FÉDÉRALISME COMMUNAUTAIRE. Parceque le Fédéralisme Communautaire, prends en compte un certain nombre acquis qui nous sont propre, notre identité.qui doit être valoriser, connue et s'imposer. Parceque lorsqu'un développement n'intègre pas la symbolique de l'humain au centre de tout, ce développement devient mitigé. 

 Honorable que dîtes vous par rapport à la stigmatisation donc sont victimes les peuples autochtones Bagyelie aujourd'hui ?

Il n'y a pas que ces peuples autochtones là, c'est le sort de tous ceux qui s'identifient comme Camerounais, et appartements à une tribue, et qui se retrouve dans cette situation là. L'appréciation que nous donnons est qu'en réalité il faudrait que le gouvernement camerounais où la stratégie de développement du Cameroun intègre un certain nombre de choses. Notamment, l'humain. Je reviens sur cette phrase. S'il a la place centrale dans toute activité de développement, on considérera mieux cet être humain. Et si ce problème est résolu, vous verrez que le problème de spoliation de terre, ne va plus se poser avec acuité. J'ai vu il y'a une réforme sur le foncier qui est entrain d'être préparée au ministère du cadastre et des affaires foncières. Mais je ne sais pas pourquoi cette réforme prends autant de temps pour pouvoir arriver à l'assemblée nationale pour que nous puissions la valider. Vu son importance. Il y'a trop de confusion sur ce qui est dit et dans ce qui se fait où encore un certaines nombre de personnes qui lorsqu'on parle de donner aux peuples autochtones là valeur qu'ils ont. Ils pensent beaucoup plus au tribalisme. Il est juste question de donner la valeur à chaque personne qui se reconnaît appartenir à une communauté et une portion de terre. Le Cameroun est pour tous les camerounais. Il faudrait que chaque citoyen puisse joindre des retombés. Lorsque c'est seulement une minorité qui jouit, vous verrez qu'il aura toujours des frustrations, même si les gens de l'expriment pas de manière aussi violente. Et c'est l'avenir du Cameroun qui est en danger. Il faut élaguer le chemin pour donner une chance au génération future. 


 Que ce que le PCRN a apporté et souhaite encore faire pour changer ce système ? 

Ce que nous avons déjà apporté, est que nous avons fait des propositions de loi, il y'a ceux qui n'ont pas été prise en compte jusqu'à présent. Nous travaillons, et vous allez voir qu'à chaque fois qu'il ya une rencontre importante dans le sens d'améliorer les conditions de vie des populations, nous sommes toujours présent. Nous ne bougons pas une seul instant d'aller faire des propositions, et en attirant leur attention sur la pertinence de certains nombre de choses. Au niveau de l'assemblée nationale nous travaillons à ce que les projets de loi qui arrivent intègre un certain nombre de choses. vous avez vu par exemple lors du débat sur la discussion du budget de l'État 2021 et même pour 2022 nous avons fait des observations en attirant l'attention du gouvernement sur le fait prenait des décisions un peu inquiétante pour le devenir de nos populations. 

 Que pensez vous de cet atelier ténu à kribi. Y-a-t-il un espoir après ça ?

Vous allez constater que l'atelier que nous sommes venus faire à kribi, est basé sur la validation d'un rapport. Mais ce rapport n'a pas été validé, par ce que nous avons estimé que ce rapport ne cadrait pas avec la réalité. C'est ça notre mission, nous élus. Nous sommes en contact direct avec la population, et nous sommes comme une sorte de relais entre les Besoins contrait et réaliste des populations et le gouvernement. Alors lorsque nous avons constaté que le rapport qui nous a été présenté ne cadre pas avec ces réalités, nous avons juste fais un examen dudit rapport, que nous allons validé pour la prochaine fois. C'est pour ainsi dire que, nous avons été satisfaits bien évidemment du travail qui a été abattus et nous avons compris combien il était important d'être à l'écoute de nos populations et maintenant d'être les ambassadeurs où les représentants des instances de décision. Dans l'espoir que après cette validation de ce rapport, nous allons dans le cadre du contrôle de l'action du gouvernement et même des propositions que nous pouvons faire au future, demander au gouvernement de mettre un accent un peu plus accru sur un certain nombre de domaine. Par ce que, lorsque qu'on parle d'une économie structurelle c'est-à-dire qu'il faut cerner des secteurs un peu plus sensibles, les développer pour pouvoir impacter sur d'autres secteurs. Le Cameroun devrait avoir des activités qui emploient beaucoup plu des Camerounais, permettre à ce que l'accès au soins de santé soit facile, l'éducation pour tous également. Car si aujourd'hui nous investissons seulement peut-être sur l'éducation et que les populations ne sont pas capables de pouvoir s'ouvrir cette éducation, vous verrez que c'est on mettait la charrue avant les boeufs. Or si on débute par l'emploi, le parent qui a son emploi les moyens de pouvoir payer l'école de ses enfants, et assurer la santé de ces enfants, ce comporterait mieux et cela permettra à ce nouveau ayons plus de personnes à recruter. Donc il faut commencer par la création des emplois pour permettre à ce que la décentralisation aboutisse. Nos communes doivent avoir en son sein une agro-industrie où alors une entreprise de transformation des produits locaux selon sa spécificité. Et cela ouvrira la porte à l'emploi, le niveau de vie sera élevé et le développement va suivre. Voilà, ce que le PCRN pense par rapport à cet atelier. Pour que les objectifs du développement durable ( ODD) soient atteint à 100% . C'est la raison pour laquelle, nous avons insisté sur le taux de 29% qui n'est pas rien, reste médiocre. Cela doit être amélioré à une vitesse un peu plus accrue.Voilà déjà 7 années passées. Et si nous nous référons au dernier programme, objectif Millénaire de développement (OMD), il nous reste huit ans, pour espérer à un pourcentage au dessus de 80% de l'atteinte de ces objectifs de développement durable.

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