LA GRANDE INTERVIEW : George Clément MEKA, PARLE DE SES INTENTIONS AUX LÉGISLATIVES À VENIR
Dans un échange accordé à la presse, le vice-président de la section RDPC Océan Sud-Est, fondateur d’un mouvement citoyen et serviteur fidèle du Chef de l’État, déclare sa candidature aux prochaines élections législatives et parle également du projet de bitumage de la route Kribi - Ebolowa - AKOM2.
Par Patrick NZOUE
Qui est Georges Clément MEKA ?
Merci de me permettre une fois de plus de m’adresser à ma communauté et aussi de dresser ma modeste lecture de la situation de mon arrondissement. Je suis MEKA Georges Clément, 17e enfant d’une très grande famille, père Bulu et mère Bassa’a. Chef de famille avec plusieurs enfants, opérateur économique, Vice-président de la section RDPC Océan Sud-Est AKOM2, Notable, et leader de plusieurs organisations nationales et internationales, jalousement attaché à la partie Cameroun.
Vous avez reçu une distinction honorifique il y’a un an, par le Chef de l’État. Alors, quel est le sentiment qui vous anime ? Selon vous d’où vient cette confiance ?
Je suis un pur fruit du biyaisme. c’est la discrétion. Je suis un homme qui communique peu, mais travail discrètement. Je profite de votre canal pour renouveler mes remerciements à l’Éternel Zambe, sans qui rien n’est possible, au Président de la République sa main, au ministère de la jeunesse pour sa fidélité au président et à l'ensemble des membres du MODEPA qui, loin des projecteurs travaillent pour la défense et la protection de la patrie. Cette distinction du président de la république est une marque d’encouragement et de félicitations pour mes actions pour la défense et la protection de notre patrie.
Mr MEKA, en tant que vice-président de la section RDPC Océan Sud-Est AKOM2, Comment décrivez-vous la situation politique à AKOM2 ?
La situation politique à AKOM2 est apaisée. Je veux ici rendre hommage à tous mes aînés de l'arrondissement, grâce à qui cela est possible aujourd'hui. Vous savez qu’Akom2 est parmi les plus vieux arrondissements du Cameroun. Lorsque vous faite un comparatif froid sans complaisance avec les autres arrondissements, ce dernier a reculé dans le classement. Cette situation nous oblige, en tant que nouveaux responsables politiques d’être à la hauteur des attentes de la communauté qui aspire au mieux être comme toutes les autres.
Par conséquent, notre bureau de section, l’organe suprême en charge de la politique dans l’arrondissement, doit prendre toutes ses responsabilités dans l’éducation, la sensibilisation et la formation des cadres politique de notre arrondissement. Nous devons aussi mettre un accent particulier dans le choix des hommes et des femmes qui devront assumer les prochaines responsabilités politiques au niveau de notre arrondissement et même au niveau départemental. Nous ne devons plus accepter des personnes qui considèrent les postes électifs, comme moyen d’enrichissement personnel et lieu de retraite dorée. C’est en étant exigeant envers soi-même qu’on placera les bonnes personnes aux bonnes places. Nous n’avons plus de temps à perdre, notre communauté a assez souffert et sa patience a atteint le point de rupture.
A vous entendre, le chantier est lourd et impressionnant. Pensez-vous que ce retard puisse être rattrapé ?
Vous savez, il est toujours plus difficile de rattraper un retard avec une posture victimaire, fataliste et inerte. J’ajouterais qu’un homme politique qui n’est pas certain de sa capacité à améliorer les conditions de vie de la cité, n’a rien à faire en politique. C’est pourquoi je dénonce cette posture qui vise à penser que la politique serait le lieu d’enrichissement personnel pour une retraite dorée. Le développement d’Akom2 passe d’abord par le choix des bons représentants lors des scrutins. Ces derniers, une fois élus doivent avoir un projet économique et impulser le développement économique participatif. Regardez le cas d’espèce du tronçon routier Ebolowa -Akom2-Kribi, le retard observé dans la matérialisation de la promesse ferme du chef de l’état, dû à certains blocages irrationnels, illustre la nécessité de renforcer la classe politique dans l’arrondissement. Ce retard a impacté le développement économique de toute une région.
Puisque vous l’avez évoqué, où en sommes-nous avec ce projet de bitumage ?
Je vais vous surprendre en disant que le projet de cette route daterait bien avant l’arrivée de SEM Paul Biya à la magistrature suprême. Vous comprenez donc , que le problème de cette route est d’abord un défi pour les enfants du Sud et un échec cuisant pour tous. Pour répondre, la route est difficilement praticable pendant les saisons de pluies, vous avez plus de 6 h pour faire moins de 200km pour ceux qui ont des véhicules personnels et 4x4, pour les autres je n'ose pas imaginer. C’est une tristesse, une honte et même un drame pour les malades. Nous caressons l’espoir de voir les travaux de cette route commencer cette année. Mais croyez nous, nous allons être vigilants, car nous avons déjà vu tant de commissions faire des descentes, après rien.
Qu’est-ce qui est la cause, selon vous du retard observé d’Akom2 ?
Écoutez, nous devons convenir que les Hommes avec « H » sont capables du pire comme du meilleur. Ce qui implique que tout succès repose sur les Hommes qui ont la responsabilité de conduire la destinée d’une communauté, comme tout échec. Nous avons pu échapper à tous les pièges de déstabilisation du Cameroun, par des ennemis tapis dans l’ombre, grâce aux hautes qualités d’un Homme d’État, SEM Paul Biya. Pensez-vous que n’importe quel Homme aurait pu relever ces défis ? La réponse est non.
Comptez-vous vous impliquer encore plus dans la gestion des affaires de votre communauté ?
Je pense que vous me suivez depuis un certain temps. Vous avez pu constater que, sans mandat électif, ni poste public, je mène des actions fortes et connues dans mon département et au niveau national et international.
J’ai été candidat à un poste électif à trois reprises, une fois face à mon frère Oyono alors que je me trouvais encore à la diaspora, et deux fois au Cameroun ; une fois face à mon frère député Benae Serge et une fois face à mon parent Conseil régional Minko Samuel. A chaque fois le parti m’a demandé d’attendre pour diverses raisons.
J’ai ainsi perdu presque 15 ans à attendre. Savez-vous la douleur d’une telle décision surtout quand vous vous sentez prêt à travailler pour votre patrie ? A chaque fois, j’ai suivi la discipline du parti, et refusé la tentation de rejoindre l’opposition. Ce n’est un secret pour personne que je vais à nouveau me porter candidat pour représenter mon arrondissement et tout le département de l’océan aux prochaines élections législatives. Ceci a été officiellement annoncé au niveau de l’arrondissement.
Pourquoi pensez-vous que le président national, donc le parti vous choisira cette fois-ci ?
Pour deux raisons ; la première c’est que le président est un homme de parole. Il ne saurait dire une chose et faire son contraire. Il m’avait passé un message, que j’ai parfaitement compris et scrupuleusement respecté durant ces années où le parti ne m’avait pas retenu. La deuxième raison c’est le travail dans la foi en l’Éternel Zambe, qui depuis des années, me guide dans les forêts du sud, me fait prendre conscience des réalités difficiles de mes sœurs et frères, et ma détermination à protéger mon peuple et les vulnérables.
Avez-vous un message pour la jeunesse ?
Je vais simplement rappeler le message du président de la république SEM Paul Biya, qui nous appelle à oser, à être patients en faisant preuve de résilience. Que les jeunes ne cèdent pas à la facilité, au découragement et aux intimidations. Qu’il se rappellent qu’à chaque génération ses défis. Il est temps pour nous d’être prêts et en action pour affronter les maux qui minent notre société et les défis de la globalisation.
Pour terminer, Mr MEKA , et après avoir fait le tour, s’il vous faut donner un message de fin, que diriez-vous ?
Notre patrie fait face à de bouleversements internationaux qui impactent aujourd’hui nos vie et même celle des générations futures. Fanon disait : « Chaque génération doit, dans une relative opacité, affronter sa mission : la remplir ou la trahir « . C’est à notre tour d’assumer notre mission, chacun à son niveau. Il n’est pas question ici de se lancer en politique pour s’enrichir, s’assurer une retraite dorée, de montrer qu’on est le plus fort, plus riche et le plus puissant, mais de s’engager pour préserver l’héritage de nos ancêtres, se battre tous les jours pour améliorer les conditions de vie des nôtres, avoir le courage politique de repenser notre vision politique, en maintenant ce qui est une avancée, en corrigeant ce qui mérite d’être changé, et surtout en ayant l’audace de proposer au monde un modèle unique capable de renforcer nos capacités, sécuriser nos territoires, protéger la cellule familiale berceau et transmetteur de nos valeurs ancestrales, et proposer un progrès harmonieux pour tous.
Voilà les vrais défis qui nous attendent, et c’est ce que retiendra l’histoire de notre passage sur terre, et non la quantité de richesse accumulée.
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