Culture : JOURNÉES CULTURELLES ET TRADITIONNELLE DE BIDJOUKA. LE PARI GAGNÉ DU PROMOTEUR Joël Hilaire TSARI

 

  Le village Bidjouka capitale du peuple Kwassio a vibré au rythme de sa culture les 16 et 17 juin dernier. Avec pour objectif de retracer les lignes pour le retour aux sources, les JCTPK était une réussite. 

Par Patrick NZOUE 

C'est dans l'objectif de la revalorisation de la culture Kwassio en général, que les journées culturelle et traditionnelle de bidjouka ont été organisées. C'est le village Bidjouka situé dans l'arrondissement de Bipindi département de l'Océan région du Sud Cameroun, capitale du peuple Kwassio qui servi de cadre à cet événement. Dès son  annonce de l'événement, c'est chacun  qui nourrissait le besoin de savoir ses propres origines. Au menu des activités, le promoteur Joël Hilaire TSARI a bien voulu rentrer dans l'histoire proprement dite. Voilà qui donne place au professeur KANDOUNBI Roger qui est largement revenu sur les traces des Kwassio dépuis la colonisation jusqu'à ce jour. Il en ressort pendant cet exposé de plus de deux heures de temps, que le village Bidjouka était jadis habité par le peuple bakoko-bassa. C'est bien après que le tout premier Roi du peuple Kwassio prend le contrôle. Des moments qui on permis aux plus petits de maîtriser leurs origines. Les artisans en série se sont succédé. Tout d'abord le Vanier, qui est la fabrication des objets d'arts tels que panier, chaises etc. Aux heures du jour il fallait captiver l'attention des participants sur les contes qui sont un langage des ancêtres dans le but de faire passer une leçon. Les danses Bide'eh qui portent également une signification Culturelle ont été exprimées. Chants, danse moderne, projection cinématographique, devinette, l'événement était riche en émotions. 

Sous la coordination du chef de troisième degré du village Bidjouka sa majesté NGOUN MACHUA, les Habitants n'avaient que leur voix pour dire merci au promoteur qui vient ainsi relever le défi. Le constat fait est que ce peuple est en perte de repères. Même si ces journées n'ont pas connu la participation de plusieurs fils de bidjouka, l'on note du moins la présence de quelques villages comme LAMBI, Bikala, Mougo. 

Pour Joël Hilaire TSARI promoteur Culturel, << rien ne peut arrêter les ambitions d'un peuple, uni derrière une même cause>>. Pour lui, la jeunesse Kwassio devrait s'équiper pour être capable de dessiner leurs sources.

Qui plus que les Kwassio en général pour dire merci à l'organisation. Une action qui au passé n'avait jamais été posée. Il était donc question de créér un festival culturel Kwassio qui se tiendra chaque année. C'était également l'occasion également pour le promoteur de lancer un appel à tous ceux qui qui portent les germes Kwassio à prendre le train déjà en marche pour écrire à nouveau l'histoire. Prochain rendez-vous en juin 2024 cette fois dans le quartier Bidjouka-centre.