POLITIQUE : Jeanne Elvire MAKO'O ZENGUE << Nous devons convaincre et assoir une crédibilité>>





Dans une interview accordée à la presse, la Présidente Exécutif du Mouvement citoyen des Franchistes pour la paix et l'unité du Cameroun ( MCFP), parle du soutien de la jeunesse Camerounaise à Franck Emmanuel BIYA. Originaire d'arrondissement de Bengbis dans le département du Dja et Lobo région du Sud Cameroun, cette enseignante de  profession, vient de bénéficier de la confiance de l'ensemble des frankistes  à la tête du mouvement, pour un mandat de 2 ans depuis 8 juillet 2023  au terme d'une Assemblée générale à Yaoundé. 


Par Patrick NZOUE 



  C’est quoi le MCFP et pourquoi sa mise sur pied ?
Pour faire simple et de manière littérale, le MCFP c’est le Mouvement Citoyen des Franckistes pour la Paix et l’unité du Cameroun en abrégé MCFP. 
Dans une approche purement juridique, le MCFP se positionne et se définit comme une Association à caractère multi axial notamment socio politique, économique, culturel environnemental, à but non lucratif dotée de la personnalité morale. 
De manière plus élaborée et analytique, le MCFP est un Mouvement rassemblant des Camerounais sans distinction de genre, de philosophie et de religion autour des idéaux de paix, 
d’unité et du vivre ensemble. Notre Mouvement a pour modèle ou figure identificatoire M Franck Emmanuel Biya, et se veut avant-gardiste dans l’hypothèse d’une transition politique au Cameroun, certainement, en 2025 ou à tout autre moment opportun. Nous espérons modestement jouer notre rôle citoyen, en œuvrant pour une transition politique apaisée si jamais le Chef de l’État son Excellence Paul Biya, faisait le choix d’aller se reposer.  Nous pensons sans démagogie ni esprit de flagornerie et sans verser dans la politique fiction et l’illumination, que M Franck Emmanuel Biya pourrait être la meilleure alternative et solution. Nous fondons nos convictions non pas sur des considérations subjectives liées à sa filiation. Nous nous appuyons plutôt sur un ensemble de valeurs que ce dernier semble incarner à savoir, la sobriété, la tolérance et le vivre-ensemble. 

Vous venez de bénéficier de la confiance de l’ensemble des Franckistes pour être à la tête de ce Mouvement. Quels sentiments vous animent? 
Permettez tout d’abord que j’exprime toute ma gratitude et mes remerciements à l’ensemble de la famille Franckiste, qui a bien voulu me porter à la tête du Mouvement.
Pour répondre à votre question, je dois vous avouer que j’éprouve un sentiment du devoir accompli. Nous venons de mettre fin à une longue période d’incertitudes, d’approximations et de cacophonie conséquences des égarements de mes prédécesseurs. Nous essayons modestement de remettre sur les rails la machine franckiste jusque-là grippée et sclérosée. 
Nous sortons donc progressivement de ces eaux troubles, au terme d’une véritable course contre la montre.  Le process nous ayant conféré cette légitimité et même légalité n’a pas été de tout repos. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour nous doter des textes dignes de ce nom. Nous pouvons nous targuer d’avoir atteint les objectifs escomptés. Bien évidemment nous restons mobilisés et vigilants et n'avons nullement l’intention de jubiler et dormir sur nos lauriers. Nous avons encore beaucoup de chantiers en perspective. Je compte sur l’ensemble de mon équipe et camarades, pour relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon. Je ne doute point un instant de nos capacités et de notre résilience. 
Ne dit-on pas souvent « à cœur vaillant rien n’est impossible ». 




 Quel est votre défi pour ce mandat?
Nous n’avons aucun défi à relever vis-à-vis de qui que ce soit.  Nous nous sommes tout simplement fixés un certain nombre d’objectifs par rapport aux attentes de nos camarades. Nous entendons poursuivre un certain nombre de chantiers entamés jusque-là. Notre priorité était de sortir de l’insécurité juridique et de l’opacité. C’est désormais chose faite. Notre prochain chantier sera de convaincre et asseoir notre crédibilité. C’est notre priorité pour le moment et nous essayons de l’implémenter via des activités de sensibilisation et de formation de nos cadres et membres. Nous envisageons également de nous investir et de nous impliquer dans des actions de solidarité nationale. C’est dans ce cadre que nous poserons un certain nombre d’actes dits caritatifs. Nous envisageons pour cela de faire des dons de sang dans les hôpitaux, de remettre des fournitures scolaires à des élèves pour la prochaine rentrée etc. 
Pour tout dire, nous avons à cœur de rassembler la grande famille franckiste, minée par des luttes de positionnement et de leadership. Ces guerres fratricides donnent une image peu reluisante de notre Mouvement. Nous devons évoluer en rangs serrés et mutualiser nos efforts. Nous sommes prêts à tendre la main et à faire des concessions à d’autres factions, sans pour autant nous compromettre. 


 Comment comptez-vous réunir ces jeunes volontaires au Mouvement?
Notre Mouvement suscite déjà énormément d’engouement auprès de la jeunesse camerounaise. Peut-être faut-il vous rappeler que la plupart de nos cadres, membres et sympathisants sont jeunes, si je m’en tiens aux statistiques en notre possession. Il n’est pas non plus superflu à notre sens de vous rappeler que nous avons pour slogan, la « transition générationnelle » incarnée par notre modèle  M Franck Emmanuel Biya.
Au-delà de cette responsabilisation des jeunes au sein de notre Mouvement, nous entendons mettre en place des activités et actions bien ciblées, proches de leurs préoccupations. Nous nous investirons en tout état de cause en faveur du développement durable, de la citoyenneté responsable, la lutte contre le chômage, le sport, la culture. Nous sommes également présents sur les médias sociaux via un certain nombre de plateformes propres à notre Mouvement. 


 Avez-vous l’impression que M Franck Emmanuel Biya est avec vous ? Si oui, quels sont ses réactions suite au Mouvement 
Justement notre démarche se veut aux antipodes de ce que vous stipulez et simulez. Nous n’avons jamais sollicité et encore moins été en contact avec M Franck Biya.  Cela peut paraître surréaliste et osé de parler pour quelqu’un sans son aval et accord. Mais c’est justement là notre originalité à savoir faire de la politique autrement.  Nous avons voulu sortir des sentiers battus et des appareils partisans qui n’attirent plus notre jeunesse en pleine désespérance. Cette démarche nous évite également d’être catalogués comme des opportunistes et marionnettes au service de ... Nous l’avons pour modèle et espérons à travers cette démarche désintéressée et dénouée de tout calcul et intérêt, impacter sur l’opinion et susciter une dynamique. 
Notre stratégie a été sans doute payante et gagnante. Aujourd’hui le nom de Monsieur Franck Emmanuel Biya est sur toutes les lèvres. La dynamique a été créée et le reste n’est qu’une question de temps et de patience. 


 Un message à l’endroit de tous les Franckistes du Cameroun?
Nous avons fait le plus dur à savoir susciter une dynamique autour de notre modèle et référence politique M Franck Emmanuel Biya. Ne gâchons pas ce travail de longue haleine. Faisons abstraction de nos égos et mettons en priori la cause commune. C’est ensemble et non en rangs dispersés que nous atteindrons l’objectif final. Nous lançons un appel en faveur de l’unité et du rassemblement pour rester fidèles à nos aspirations. Notre Champion est un rassembleur et non un diviseur.

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