CHEFFERIE SUPÉRIEURE DU GROUPEMENT NGOUMBA-SUD : VIVE SA MAJESTÉ MAXIME TRÉSOR NGALLY

 

   Les ancêtres viennent de trancher sur le Vif. Sous la plume des hautes instructions du Premier Ministre relayées dans une correspondance du Secrétaire Général des Services du Premier Ministère, mettant fin au contentieux de désignation dans ladite chefferie,Sa Majesté Maxime Trésor NGALLY, est bel et bien Chef. 

La rédaction 

Vive sa Majesté Maxime Trésor NGALLY ! La phrase tourne désormais en boucle, accompagnée des félicitations de sa population, pour la lumière qui vient d'être faite sur sa légitimité. Depuis sa désignation au terme des consultations de la notabilité présidées par ancien Préfet de l'Océan Antoine Bissaga quelques temps après le décès du précédent chef Sa majesté MINKOUA NTOUNGA Adolphe Auguste, rappellé en novembre 2016, celui qui vient de trouver grâce aux yeux des ancêtres, était au centre de plusieurs contestations. Alors qu'il s'apprêtait à être officiellement installer. C'est alors, que le Ministre de l'Administration territoriale dans un Message-fax datant du 23 novembre 2020, remet en cause la légalité du chef traditionnel en pleine campagne électorale en vue des Régionales. Paul ATANGA NJI a demandé au préfet du département de l'Océan de "surseoir à la cérémonie d'installation jusqu'à nouvel ordre", de Sa Majesté Maxime Trésor NGALLY. Ce dernier a été préalablement désigné comme chef supérieur groupement NGOUMBA dans le sud depuis fin 2019 et a obtenu un arrêté d'homologation de ladite désignation signé du MINAT en date du 10juin 2020. Mais le Ministre avait demande de considérer que sa désignation n'a jamais été légale. Au moment des faits, le concerné a indiqué aux médias locaux que la lettre fax du MINAT est un non-événement, mais qu'elle visait à le déstabiliser et que l'installation d'un Chef n'est pas prévue dans la loi de 77 sur les chefferies traditionnelles comme étant un élément conférant la légalité à un Chef. Des contestations qui faisaient état de ce que, Maxime Trésor NGALLY, n'était pas de la lignée. 

Une situation qui a fait couler encre et salive au sein de la population. D'autres investigations engagées par les hautes instances du pays, en occurence les services du premier ministère via son secrétariat général, viennent de trancher sur l'arrêté d'homologation de désignation qui selon le rapport, est légal.

Sensible au sujet de cette chefferie, le journal la plume info a mené des investigations auprès de plusieurs sources. Il en ressort que NGALLY Maxime Trésor, est le fils de NGALLY Louis Marcel et de NGUIAMBA Marguerite, marié sur acte no 33 / 1986. Contrairement à certaines informations qui parlent de père non-reconnu. Des investigations qui ont permis de découvrir l'historique de cette chefferie supérieure. Le 1er Chef de ce Groupement était S.M. NTOUNGA NZIOU, mort en 1907. Il a eu 03 épouses : Une Bulu (Yemyema) avec laquelle il a eu entre autres enfants MINKOUA NTOUNGA ; Une Bassa avec laquelle il a eu entre autres enfants BANGBANG NTOUNGA ; Une autre Bassa avec laquelle il a eu NGALLY Ma NTOUNGA. S.M. MINKOUA NTOUNGA qui lui a succédé est mort en 1961. Son fils MINKOUA MINKOUA Godefroy va lui succéder ; ce dernier meurt en 1977, son fils MINKOUA NTOUNGA Adolphe lui succède ; ce dernier décède le 11 Novembre 2016. Il en ressort que la succession dans cette Chefferie s’est faite jusque-là, de père en fils issus de la descendance de l’épouse Bulu du 1er Chef, NTOUNGA NZIOU, dans la famille SANGUIAMBA MABIAMA, au sein du Clan NTI qui comprend outre cette dernière famille, 04 autres qui sont : Les SANGOUN, les SA’AKAN, les MINKOUNDI MADZIRE, les MVOG NJOUANG .

La note signée du secrétariat général des services du premier ministre, vient donc mettre fin aux nombreuses interrogations et donne l'onction à Sa Majesté Maxime Trésor NGALLY de régner à jamais sur le siège de chef supérieure du groupement NGOUAMBA-SUD. Un Ouf de soulagement pour les populations qui ne savaient plus à quel saint se vouer. La main des ancêtres et la plume de l'Etat viennent de donner raison à Maxime Trésor NGALLY.