Environnement : CONSTRUCTION SUR DES ZONES À RISQUES : LA MISE EN GARDE DU PRÉFET DE L'OCÉAN VA-T-ELLE STOPPER L'HABITUDE À LA PEAU DURE ?
Prenant part à la session du recadrage budgétaire pour le compte de l'année 2024, tenue ce Mardi 17 octobre 2033, dans la salle des fêtes de Kribi, le préfet de l'océan à frappé le poing sur la table demandant l'arrêt immédiat des ventes et délivrance des permis sur les marécages et espaces non constructible.
Par Patrick NZOUE
C'est une habitude à la peau dure, qui perdure dans la ville de Kribi. Des zones non constructibles et à risques telles que des marécages, bordures de Mer ( plages et ...) Sont envahis par des constructions en matériaux définitifs sous le regard impuissant des Maires. Des constructions poussent comme des champignons dans les Marécages, le cas de dombé, ngoyé pour ne citer que ceux-là. Prenant la parole lors des assises du recadrage budgétaire pour le compte de l'année 2024, de la commune d'arrondissement de Kribi 1, le préfet de l'océan Mr NOUHOU BELLO, était très remonté face à ce qu'il a appelé << un défi contre la réglementation en vigueur>>. Avec la complicité de certains agents communaux qui délivrent des permis aux potentiels demandeurs, sans toutefois informé le chef de l'exécutif. Ceci pour leurs intérêts personnels. Plusieurs personnalités influentes de la ville, sont à l'origine de ce désordre en foulant aux pieds la loi sur la protection des zones à risques. Le cas de la plage de ngoyé où les Constructions en matériaux définitifs sont visibles, tout le long de la côte des villages du ressort de Kribi 1, est envahi par des bâtisses. Des espaces vendus par les villageois qui ne mesurent pas le chemin qui mène vers une catastrophe. De peur donc de vivre des évènements tragiques comme cela se vit sous d'autres cieux. Le dernier en date, c'est celui de Mbankolo où les pertes en vies humaines ont été enregistrés. Des éboulements qui sont également annoncés à Kribi dans les prochaines années si rien n'est fait. Le patron de L'Océan, a exigé au Maire de Kribi 1 ainsi qu'à l'ensemble des communes de veiller au strict respect de ces mesures.
Le Préfet va-t-il se faire entendre ?
C'est la question que plusieurs observateurs se posent depuis la sortie du préfet à ces assises. Sachant que c'est un combat qui est engagé depuis des années par ses prédécesseurs. François Villon, Antoine Bissaga , en effectuant des descentes à plusieurs reprises pour tenter de stopper ce phénomène. Bien après cela, rien n'a changé, la situation va de mal en pire, la vente des marécages est devenue monnaie courante, au profil d'une poignée de personnes. À son arrivée comme Préfet de L'Océan, ce sujet était inscrit dans son discours prononcé lors de sa tournée de prise de contact. NOUHOU BELLO, jusqu'à présent il n'est pas écouté. Même si sa lutte reste légitime selon la loi qui protège ces zones à risques. Il ne reste à passer à la phase répressive, en effectuant des descentes inopinées dans ces zones, détruire s'il le faut, et ensuite trainer les coupables devant les juridictions compétentes.
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