Santé- État des hôpitaux publics:Le paradoxe du pays organisateur!
La rédaction
C'est triste ! Les hôpitaux publics présentent un visage triste et hideux. Ils sont attrayants de l'extérieur du fait des coups de pinceaux et du relooking de façade initiés par les maîtres des lieux.
L'intérieur par contre présente un visage peu reluisant. Ce sont presque des lieux d'entreposage d'appareils hors d'usage. Le plateau technique vieillissant à l'âge de Sahelentropushadensis; surtout dans les zones rurales.
Les hôpitaux publics pour la plus part, manquent de tout.
Pas d'appareils spécialisés pour l'analyse d'examens médicaux. Dans plusieurs formations sanitaires publiques, les salles d'hospitalisation sont l'ombre d'elles-mêmes, matelas moustiquaires, tous vieillissants. Difficile dans ces conditions pour les patients de supporter ce calvaire. Conséquence, plusieurs optent pour l'automédication.
Les pro-pharmacies sont à l'image des formations sanitaires. Absence de médicaments, manque de personnels, le plus souvent ces espaces de vente agréée de médicaments sont inexistants, laissant ainsi les patients à la mercie des médicaments de la rue.
L'énergie électrique est un luxe que seuls les hôpitaux publics du département de l'Océan ont accès. Dans plusieurs formations sanitaires, le personnel a recours à la lampe torche. Ce qui rend difficile la prise en charge des malades dans la nuit.
L'État, seul garant des infrastructures hospitalières semble avoir abandonné ses missions vis-à-vis de la Santé des populations; même s'il existe dans chaque FOSA, un comité de gestion.
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