BARBARIE SUR LE MINISTRE DE LA JEUNESSE ET DE L'ÉDUCATION CIVIQUE EN BELGIQUE, ' George Clément MEKA, Condamne ce comportement incivique et appelle à plus de Citoyenneté.
Scandalisé par la réaction qu'il qualifie d' anti-patriotique, le Patriarche George Clément MEKA,Élite Politique Du Sud, Vice-président de la Section RDPC Océan Sud-Est Akon2 , Leader et Fondateur de plusieurs Associations Citoyennes et Patriotiques, Ancien Leader de la Diaspora Camerounaise, réagit, Dans une interview exclusive accordée à la Rédaction Centrale de la Plume info.
Propos recueillis par Patrick NZOUE
Bonjour Monsieur MEKA. Permettez-nous de vous prendre à chaud : C’est quoi cette barbarie de certains membres de la Diaspora Camerounaise sur un membre du Gouvernement ? Quelle analyse faites-vous ?
Bonjour à vous, et merci de me donner l’opportunité de m’exprimer sur cette problématique.
De prime abord, je dénonce avec la dernière énergie ces violences et j’appelle à la fermeté du gouvernement. On ne peut pas construire un pays dans l’anarchie et l’impunité.
Secundo, je rappelle que ces individus regroupés dans cette mouvance ne reflètent absolument pas la diaspora camerounaise que je connais, et donc je faisais partie, avant de faire le choix de rentrer participer à l’édification de la mère-patrie le Cameroun.
Tercio, je pense qu’il est aujourd’hui temps de sonner la fin de la recréation ; car cette organisation cause déjà un préjudice énorme à notre pays. Elle ternit son image, réduit à néant les efforts de la diaspora responsable et patriote qui est majoritaire, sème les germes de la division et met à mal la concorde nationale.
Comment avez-vous ressenti cela, vous en tant que membre influent de la Diaspora Camerounaise, Président et Fondateur de plusieurs associations qui promeuvent la citoyenneté et le Patriotisme ?
C’est pour moi un choc et une grande désolation de voir le travail de plusieurs décennies des diasporas successives être réduit à sa simple expression par ces individus.
Pendant plus de 25 ans, j’ai exercé dans la diaspora, occupant tour à tour les postes de Directeur de la Coopération Internationale de la Jeunesse Présidentielle, Président de la Jeunesse Européenne du Président Biya (PRESBEY), Président du Conseil Social des Camerounais de l’extérieur (COSCE), Président du Conseil des Présidents du Conseil International des Camerounais (CIC), Président du Haut Conseil des Ressortissants d’Afrique Centrale (HCRAC) et Président du Mouvement de Défense de la Patrie (MODEPA).
Durant ces mandats, j’ai rassemblé un groupe de patriotes de plusieurs bords politiques avec pour principale mission, la protection des intérêts de notre mère-patrie le Cameroun. C’est ainsi que durant ces mandats, j’ai affronté et dénoncé les actions des leaders comme Milla Assouté, dénoncé la plainte déposée en 2010 contre le Président de la République S.E M Paul Biya par Célestin Djamen de UDA/CCD, contrecarré les manifestations préjudiciables pour le Cameroun et ses institutions organisées par le CODE et autres organisations, sans oublier l’instauration des assises pour créer les cadres de concertation et ainsi faciliter le dialogue entre la diaspora et le Gouvernement du Cameroun, et bien d’autres actions menées.
Durant ces années, la confrontation était idéologique et stratégique. Le fil du dialogue était maintenu malgré nos oppositions. Nous n’étions pas les partisans de la violence gratuite.
Ce sont ces années de sacrifices et d’efforts que ces individus tentent d’effacer avec des actions aussi dégradantes et préjudiciables pour l’image de notre pays, le Cameroun.
Monsieur MEKA, quel est réellement le rôle de la Diaspora à votre avis ?
Pour moi, la diaspora doit contribuer à l’édification de sa mère-patrie, en étant un levier stratégique pour le gouvernement de son pays d’origine. C’est pourquoi, en 2010, lors d’une visite de travail au Cameroun, j’avais eu séance de travail avec le Ministre des Relations Extérieures de l’époque. J’avais proposé la création des Assises Économiques avec la Diaspora. L’objectif était de créer une plateforme d’échanges de haut niveau entre les deux parties, afin de, non seulement, résorber les incompréhensions, mais aussi intégrer la diaspora dans la construction politique, économique et sociale du Cameroun.
Quelle serait la responsabilité de la Belgique face à cette agression d’un membre du Gouvernement ?
La responsabilité de la Belgique est entière, nonobstant les arguments qu’elle pourrait alléguer. Comme celle de la France lorsque j’avais dénoncé et demandé au Ministre de l’Intérieur français de renforcer les mesures de sécurité autour du Président, S.E M. Paul Biya, lors de son agression en France en 2019.
Ces pays « amis » doivent comprendre que nous allons dorénavant exiger la réciprocité dans nos rapports. Nous n’allons plus accepter cette indifférence.
Le Gouvernement camerounais via le Ministre de la communication vient d’annoncer des sanctions contre ces agresseurs. Comment appréciez-vous la réaction du gouvernement ?
Je l’ai dit plus haut : j’appelle à la fermeté du gouvernement. On ne peut pas construire un pays dans l’anarchie et l’impunité. Tous ceux qui sont directement ou indirectement liés par le financement et/ou le soutien idéologique doivent répondre de leurs actes devant la loi.
Monsieur MEKA en tant que personne avertie pensez-vous qu’il y’ait une main noire derrière cette violence ?
En tant que sentinelle sociale et ayant passé plusieurs décennies à l’extérieur de mon pays, je puis vous assurer que ces derniers ne peuvent pas planifier, organiser, structurer et financer ces actions sans les complices tapis dans l’ombre. Que le Gouvernement identifie les financiers, et on saura à qui profite le crime.
S’il fallait passer un message non seulement à la diaspora camerounaise, mais également à l’État du Cameroun, que diriez-vous ?
Le Gouvernement camerounais doit prendre ses responsabilités ; soit il continue à faire la politique de l’autruche, soit il décide d’agir maintenant, au risque de voir un jour s’embraser notre pays. Car, de plus en plus de camerounais font l’amalgame entre ce groupuscule et la majorité de nos frères de l’Ouest qui aspirent à la paix.
La diaspora regorge des patriotes qui peuvent être mobilisés en moins d’un mois, et en six mois peuvent mettre hors d’état de nuire ces individus.
Pour la diaspora patriote qui est majoritaire, je sais qu’elle se sent trahie par le Gouvernement et son pays d’origine le Cameroun. Cela peut se comprendre : vous ne pouvez pas avoir autant sacrifié durant des décennies, et sans avoir la moindre reconnaissance de la patrie. Pire, voir les ennemis de la patrie que vous combattiez hier, être promus et distingués, et vous abandonnés et empêtrés dans vos difficultés et votre souffrance.
Je forme l’espoir d’un avenir meilleur pour tous. Pour cela nous devons être des acteurs du changement que nous appelons de nos vœux, et chacun doit jouer sa partition en luttant contre l’égocentrisme et l’égoïsme politique qui sont les fléaux dans ce pays.
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